9 janv. 2011

Visite de Tournai

La ville de Tournai compte de nombreuses attractions touristiques, compte-rendu.

Les couloirs du temps

Le musée des beaux-arts

Le musée des arts décoratifs

Le musée de la tapisserie

Le beffroi

Le Beffroi de Tournai

Découvrir le beffroi de Tournai, ce n'est pas seulement gravir les marches et admirer les différents point de vues. C'est aussi découvrir son rôle, son histoire... 4,5/6


Médiation des savoirs : 2/2

Utilité et statut d'un beffroi, rôle du guetteur, droit de cloche... Tout est expliqué à l'intérieur du beffroi. Des panneaux illustrés et faciles à comprendre avec la juste dose de répétition pour faire le raccord entre les différentes informations.


Mise en scène : 1,5/2

Le beffroi lui-même, difficile de trouver un cadre plus adapté. Un cadre austère et pas vraiment engageant mais qui suscite le respect pour les guetteurs qui ont occupé le beffroi. Sans compter la satisfaction une fois arrivé (enfin) à la dernière marche. Une des salles a été aménagée en salle de projection mais pas suffisamment : on ne voit rien.


Public et cohérence : 1/2

Claustrophobe et paresseux s'abstenir. Le beffroi n'est évidemment pas accessible aux personnes à mobilité réduite. La ville a su exploiter le cadre de son beffroi pour lui faire remplir ses nouvelles fonctions : témoin de l'histoire de la ville et curiosité touristique.

5 janv. 2011

Musée de la tapisserie

La tapisserie, autre fleuron de l'artisanat tournaisien, a son propre musée. Ce dernier nous propose une exposition pour le plaisir des yeux : 3,5/6

Médiation des savoirs : 0,5/2

Le musée de la tapisserie est avare d'explication. Peu d'informations sur les techniques, un peu plus sur les motivations des artistes contemporains exposés. Les indications, écrites en blanc sur fond rouge dans une zone sombre, ne facilitent pas la lecture.

Mise en scène : 2/2

Ce musée propose une collection variée. L'agencement du musée la met bien en valeur.

Public et cohérence : 1/2

La tapisserie et toute la tapisserie, le musée expose son sujet. Mais ne le fait pas découvrir. A la sortie de l'exposition, on a vu de la tapisserie mais on en sait pas plus. Les connaisseurs apprécieront davantage la collection que les autres.

3 janv. 2011

Musée des arts décoratifs à Tournai

Un petit musée sans prétention qui pourrait se montrer plus ambitieux. Je lui attribue un 5/6

Médiation des savoirs : 2/2

Les panneaux sont rares mais ils expliquent l'ensemble de la collection. Le texte est agréable à lire.

Mise en scène : 2/2

La collection est joliment présentée. La mise en scène est cohérente : une salle correspond à une période chronologique, à l'influence d'un maître.

Public et cohérence : 1/2

Ce musée s'adresse à tous et ne snobe personne. Cependant par art décoratif, il faut comprendre la décoration de la porcelaine de Tournai. Le sujet du musée est restreint par rapport à ce que laisse entendre le nom du musée.

27 déc. 2010

Musée des beaux-arts de Tournai : l'exposition à déconseiller

Ce musée est l'exemple à ne pas suivre. Selon moi, il ne mérite pas plus que 0,5/6

Sculpture située à l'entrée du musée
Elle reflète bien mon opinion

Médiation des savoirs : 0/2

Le musée dispose d'une collection de peintures et de sculptures, contemporaines et plus anciennes. Des oeuvres d'artistes tels que Manet, Ensor, Breughels et Gallait (peintre tournaisien). Ou du moins il parait parce que les oeuvres ne sont même pas identifiées. Les étiquettes existent mais elles sont regroupées un peu plus loin sur le mur. Un jeu peut-être...

Mise en scène : 0/2

Les oeuvres sont réparties entre différentes salles, selon un logique connue seulement du conservateur. La couleur des murs (vert, violet, ...) ne met pas vraiment les oeuvres en valeur.

Public et cohérence : 0,5/2

Je ne suis même pas sûre que ce musée pourrait plaire a des mordus d'art ou au plus initié des initiés. Il demeure un espoir : un nouveau conservateur a été nommé et certaines salles sont en travaux... pour une amélioration ?

26 déc. 2010

Les couloirs du temps : film de l'office du tourisme de Tournai

L'office du tourisme de Tournai propose aux visiteurs un film de 20 minutes qui présente l'histoire de la ville. Une excellente initiative et un résultat de qualité qui emporte la note de 5/6

Médiation des savoirs : 2/2

2000 ans d'histoire, celle de la ville de Tournai, condensé en 20 minutes. Un film clair (ce qui est remarquable) mais dense. Retenir toutes les informations tient de l'impossible mais les couloirs du temps donnent un bon aperçu de l'histoire de la ville.

Mise en scène : 1,5/2

Un film de qualité, dense mais captivant. Les variations de l'éclairage sont superflues, elles ne participent pas à un changement d'ambiance et sont même gênantes pour le visiteur mal placé.

Public et cohérence : 1,5/2

Ce film s'adresse à un public large : pas besoin d'être calé en histoire pour comprendre. En plus des figures historique locales, le film cite des personnages assez connu (Louis XV et la Pompadour, par exemple) pour faire le lien.

Annoncé comme film en 3D dans la brochure, il s'agit en fait d'une mise en relief du personnage du guetteur, narrateur du film. Etant donné ce que fournit l'industrie du cinéma à l'heure actuelle, je préconise une petite correction de la brochure pour éviter une méprise.


14 nov. 2010

L'Amérique, c'est aussi notre histoire

jusqu'au 9 mai 2011

Cette exposition, signé Tempora et le Musée de l'Europe, tire profit de l'expérience des premiers. Mise en scène efficace, savoir accessible et cohérence du thème, un programme de qualité entaché par quelques manquements. Des erreurs inattendues auprès de personnes d'expériences et qui valent à l'exposition un 4,5 /6.

Médiation des savoirs : 1,5/2

Le propos de l'exposition est clair. On ne peut que saisir l'interdépendance historique entre l'Europe et les Etats-unis. Certains faits et certaines figures historiques ne sont qu'évoquées mais, au vu de l'ampleur du sujet, ce choix est justifié. L'exposition contient des « espaces enfants » qui chercheront à faire comprendre certains éléments de l'exposition de manière ludique aux plus jeunes visiteurs (6-8 ans). Mais ce n'est qu'une petite partie du sujet de l'exposition qui est proposée à la compréhension des enfants. Je dirai même que leur contenu est trop simpliste. Si des enfants peuvent saisir le sens de cette expo se sera plutôt par l'intermédiaire de leur parents.

Mise en scène : 1,5/2

« L'amérique, c'est aussi notre histoire » nous plonge véritablement dans l'ambiance. On se sent tour à tour immigré, amérindien, révolutionnaire, européen sous l'influence de « l'américan way of life »... Certains éprouveront même une légère nostalgie face à ce dernier thème : jouets, vinyles, générique de série TV, mobilier, ... tout ce qu'il faut pour rappeler quelques souvenirs à tous ceux qui ont au moins 25 ans. Les personnes originaires de l'Europe de l'est auront par contre plus de mal à s'y reconnaître.

L'exposition est parsemées d'oeuvres d'artistes contemporains proposant un ré-interprétation des périodes présentées dans l'exposition. Si ces oeuvres ne participent pas toujours à la compréhension, elles réjouiront surtout ceux qui sauront les apprécier sans déranger les autres. Le véritable bémol de cette mise en scène, c'est la maintenance. Il y a déjà des pannes après un mois d'exposition alors qu'elle doit encore tenir 6 mois.

Public et cohérence : 1,5/2

400 ans d'interdépendance historique entre deux continents, c'est un sujet très vaste. Certains événements historiques ne sont alors traités qu'en surface. Mais on fera passer ce goût de trop peu en considérant que l'exposition incite à apprendre par d'autres médias. Au vu de la durée de la visite (ma visite à duré 4 heures contre 2 selon les organisateurs – je dois être une acharnée ;-)), l'Amérique c'est aussi notre histoire présente la juste dose d'informations.

Mais l'exposition s'adresse principalement à un public adulte, les enfants n'y trouveront pas leur compte avec les rares espaces qui leurs sont dédiés. Quant aux adolescents, si la compréhension ne pose pas de problème, ils ne bénéficieront pas de l'effet nostalgie qui émane de la partie « l'Europe américaine » et risquent un peu l'ennui.

4 oct. 2009

Musée Hergé : expo réussie

Exposition permanente

Faire un "Musée Hergé" était un pari risqué. Le risque d'être trop Tintin et pas assez Hergé, ou l'inverse. Le risque de sombrer dans la vitrine de collection. Mais le musée de Louvain-la-neuve a bien relevé le défi avec une exposition permanente qui au delà de toutes les polémiques mérite la note de 5 /6

20 sept. 2009

Le Centre Belge de la Bande dessinée

Entre les expos permanentes qu'on a laissé vieillir (c'est surtout frappant quand on voit la différence avec l'expo sur Troy) et ce tarif non discriminant, j'en déduis que le Centre belge de la Bande dessinée vise d'avantage les touristes et les visiteurs d'un jour qu'un public fidèle (sauf pour la bibliothèque).

Les différentes expos se succèdent mais il n'y pas de transition entre elles. Si bien qu'on a même l'impression à un moment donné de devoir en abandonner une en plein milieu pour en visiter une autre. L'interactivité avec le visiteur n'est pas privilégiée.

Le prix d'entrée donne accès à toutes les expos. C'est très bien pour les touristes, mais peut-être un peu cher pour les familles (mais moins que les grandes enseignes de cinéma). Il n'y a, par contre, pas de prix distinct pour ne voir que les expos temporaires (je trouve que ça manque) mais comme il n'y a pas de séparation entre les espaces…

Voir les critiques des expositions du Centre belge de la Bande Dessinée :

L'Arithmétique de Troy : l'expo qui pousse à la décourverte

Jusqu'au 27 semptembre 2009

Cette exposition temporaire apporte un souffle de nouveauté au centre. Présentation exhaustive des collections de Christophe Arleston, elle réussi à donner l'envie de découvrir le monde de Troy. Elle obtient la note de 4/6.

Médiaton des savoirs : 2/2
L'expo fait découvrir tour à tour les différents titres de sorte que même en ne connaissant ni Lanfeust ni les trolls, on s'y retrouve sans peine. Elle se destine plutôt à ceux qui ne connaissent pas Lanfeust et Troy qu'à ceux qui ont déjà lu toute l'œuvre de Christophe Arleston. Les anecdotes de création ne sont pas assez nombreuses pour que ces derniers y trouvent leur compte.

Mise en scène : 1/2
Des textes courts, décorés à l'image des titres de Troy. Des cadres photos numériques permettent de feuilleter virtuellement quelques extraits (complets). Et pour les souvenirs : on s'amusera à se faire prendre en photo au côté du trolls (grandeur nature). On suivra le sens de lecture logique si on arrive par l'escalier central ou si on termine celle du musée de l'imaginaire.

Il est toutefois possible de débarquer en plein milieu, induit en erreur par une ouverture de l'expo "le musée de l'imaginaire" on pourrait croire que l'expo commence là et qu'il faut interrompre sa visite pour explorer l'exposition consacrée à LanFeust et aux autres personnages de C. Arleston.

Cohérence et public : 1/2
L'objectif de cette exposition : faire découvrir l'univers de Christophe Arleston et de Troy en présentant les différents titre de cette mythologie. C'est réussi, l'exposition donne véritablement envie de les découvrir et de plonger dans l'univers farfelu de Troy.

Le thème annoncé –"l'arithmétique de Troy"- me laisse plus perplexe, car en dehors du jeu de mot et de trois formules sur l'extérieur des bornes (et donc hors du circuit de la visite), ce thème n'a aucun lien avec le sujet. Il laisse surtout l'impression que quelqu'un a un peu trop réfléchi.